La Liberté

L’aviron, un sentiment 
de liberté

Parallèlement à ses études, Romane tente de se rendre aux ­entraînements deux fois par ­semaine. ­ © Patricia Victor
Parallèlement à ses études, Romane tente de se rendre aux ­entraînements deux fois par ­semaine. ­ © Patricia Victor
Publié le 27.12.2016

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Parle-moi de ton sport! » Romane Cornali, collégienne de 17 ans, pratique l’aviron depuis plus de trois ans et malgré des hauts et des bas, elle est déterminée à persévérer.

«Tout d’abord, il faut savoir que l’aviron est un sport qui se pratique sur un bateau qui peut compter une, deux, quatre ou huit places. Quand chacun a une rame, on appelle ça «de la pointe» et quand on possède deux rames c’est «du couple». On avance à reculons, c’est-à-dire que le dos est tourné vers la direction où le bateau se dirige. C’est pourquoi la personne qui se trouve à la pointe de l’embarcation doit souvent se retourner pour vérifier que le bateau maintienne le cap.

J’ai commencé ce sport parce que j’avais besoin de pratiquer une activité physique en dehors de l’école. Ma mère m’avait conseillé de faire de l’aviron et en plus le club se trouvait à proximité de chez moi. Après un cours d’essai, ce sport m’a tout de suite plu et j’ai donc décidé de continuer. J’adore être sur l’eau, c’est magnifique de se retrouver au milieu du lac entourée par les falaises, cela me permet d’oublier mon quotidien. C’est un sentiment de liberté que j’apprécie énormément.

Le plus important c’est d’avoir un bon esprit de cohésion au sein de l’équipe. Mais lors de ma première année d’aviron, il nous manquait cette mentalité-là. Nous finissions dernières à chaque compétition, nous n’avions donc aucun résultat, aucune progression. C’est pourquoi j’ai arrêté la compétition et j’ai fait passer l’aviron après tout le reste dès ma deuxième année. Heureusement, mon séjour linguistique d’un an aux USA m’a permis de retrouver mon plaisir pour l’aviron. Les entraînements ainsi que l’équipe me motivaient et me poussaient à donner le meilleur de moi-même. Aujourd’hui, je ne fais toujours pas de compétition mais je suis intégrée dans une superbe équipe. Maintenant j’espère pouvoir continuer à pratiquer ce sport durant mes années d’université et m’améliorer toujours plus.»  Patricia Victor

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